New record
Complete Bagatelles of Beethoven
Opus 33, 119 et 126
Label Mirare, février 2020
Label Mirare, février 2020
Au sein d’une programmation toujours aussi copieuse, quelques jeunes talents se sont particulièrement distingués cet été à La Roque d’Anthéron, tels Lucas Debargue, Tanguy de Williencourt ou Nathanaël Gouin.
(…)
Après le Liszt visionnaire, Tanguy de Williencourt (né en 1990) se fait le conteur mystique du Liszt bucolique et méditatif. La noblesse (Chapelle de Guillaume Tell) et la sobriété la plus éloquente (Vallée d’Obermann) imprègnent son exécution de la première Année de pèlerinage. Avant d’entamer Bénédiction de Dieu dans la solitude, le musicien a laissé la porte de l’église, juste derrière lui, entrouverte. Volontairement ? Au cours de l’exécution, une fenêtre, au loin, s’allume, laissant deviner, pour seul décor visible, une croix. Dans cette atmosphère dépouillée et chargée de symboles, l’interprète ne nous fera jamais toucher le sol. Une conclusion inspirée et lumineuse d’un festival qui fêtera – déjà ! – son trente-huitième anniversaire l’année prochaine.
Festival de piano de la Roque d’Anthéron, du 7 au 9 août 2018
Tanguy de Williencourt, en revanche, allie à sa technique parfaite une sereine musicalité. Ainsi, sa conception de la première des Années de Pèlerinage est-elle apparue comme une suite de saynètes d’un onirisme conquérant, étapes d’un voyage mystique conclu par une Bénédiction de Dieu dans la solitude.
Bruno Serrou à La Roque-d’Anthéron (Bouches-du-Rhône)
By Olivier Bellamy
Samedi 30 juillet 2016 (La Croix)
Deux futurs grands du piano enluminent La Roque d’Anthéron, Tanguy de Williencourt et Dmitry Malseev
La Roque d’Anthéron (Bouches-du-Rhône). Festival international de piano. Parc du château de Florans. Vendredi 29 juillet 2016
(…) Vendredi, première des deux journées auxquelles les journalistes ont droit, deux jeunes pianistes ont enchanté le Parc de Florans en ce début de deuxième week-end de la trente-sixième édition du Festival international de piano de La Roque d’Anthéron. L’un est Français, Tanguy de Williencourt, l’autre Russe, Dmitry Malseev. Tous deux sont de la génération de la fin des années quatre-vingt, le premier en 1990 à Paris, le second en 1988 à Oulan-Oude en Sibérie, et ont choisi de s’exprimer sur le même instrument, un somptueux Blüthner.
(…) La prestation de Tanguy de Williencourt s’est avérée prometteuse dès la lecture du programme, particulièrement pensé. C’est en effet sur les Six Bagatelles op. 126 de Beethoven que cet élève de Roger Muraro, Claire Désert et Jean-Frédéric Neuburger (1) a commencé son récital, dans une interprétation poétique et toute en souplesse, le geste sans affectation, le port du corps bien dans l’instrument et les doigts courant sur le clavier sans y toucher, à la façon de son maître Roger Muraro. Cet onirisme et cette vélocité se sont brillamment imposés dans une interprétation flamboyante et singulièrement contrastée de la Sonate en si mineur de Liszt à laquelle le jeune pianiste français a donné la dimension d’un immense poème symphonique.
En bis, Williencourt ne s’est pas moqué d’un public qu’il avait tenu en haleine d’un bout à l’autre de sa performance, en lui offrant une magnifique version de la Liebestod de Tristan und Isolde de Wagner dans sa transcription pour piano de Liszt, avant de conclure dans la tendresse d’une Bagatelle op. 33 de Beethoven.
FEVRIER 2016
MARS 2016
AVRIL 2016
MAI 2016
JUIN 2016
JUILLET 2016
AOÛT 2016
SEPTEMBRE 2016
OCTOBRE 2016
NOVEMBRE 2016
DECEMBRE 2016